Après avoir réalisé un voyage en Sicile durant une semaine. J’ai voulu me pencher une caractéristique du lieu, et ce qui m’a sauté aux yeux comme une évidence était l’état d’hygiène de l’île et plus particulièrement l’état des poubelles. Les poubelles sont dirigées par la mafia sicilienne, et débordent dans tous les sens… J’étais à ce moment-là, dans un état émotionnel particulier, qui vacillait, avec de lourds questionnements. Cette volonté de travailler sur les poubelles n’était finalement pas si anodine et relevait d’un même sentiment : le débordement.
À mon retour de Sicile, j’ai voulu pousser l’expérience plus loin, et interroger l’état des poubelles dans les différents pays dans lequel j’allais passer sur mon chemin du retour. Je m’arrêtais dans des lieux particuliers, comme le village de mon enfance, un lieu qui m’a marqué, et l’arrivée finale : Bruxelles.
Finalement, tout coïncide, l’état de mes émotions par rapport aux physiques des poubelles que je retrouvais à chacun de mes arrêts. Le besoin de trier, de compacter, de cacher, de dépasser.
Ce parallèle est marqué par une sorte de scénario que j’inscris sur chacune des images, comme la marque de mon état émotionnelle. Cette relation au son également fort, car il retranscrit la lutte que j’affrontais, ce calme, et ce tumulte à la fois.
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